L'EQUIPE PLURIDISCIPLINAIRE 
(Textes repris de différents sites médico sociaux et de la revue « l’aide-soignante »)
 
Une équipe pluridisciplinaire se compose de différentes personnes, de différentes professions, mais qui sont complémentaires et sont réunies autour d’un travail commun : prendre soin et accompagner des personnes.
 
Le fonctionnement
Le bon fonctionnement de l’équipe nécessite un certains nombres d’éléments.
- La hiérarchie : La présence d’un responsable rappelle l’objectif du groupe, définit les règles de fonctionnement et les moyens de réalisation. L’organisation et le déroulement des activités seront facilitées si les décisions du responsable sont prises après concertation des membres de l’équipe et respectées par tous.
- Les membres : Chaque activité fait appel à des niveaux de performances différents selon la catégorie professionnelle des membres de l’équipe. La réalisation des objectifs s’obtient grâce à la reconnaissance de ces fonctions et à l’association des compétences de chacun.
 
Mener en équipe une action commune suppose une coordination rigoureuse, une bonne organisation et un engagement de chaque membre de cette équipe.  Il faut se comporter de manière responsable, respectueuse et sans fonctionnement de compétition. La circulation des informations entre les différents membres renforce la cohésion et l’esprit d’équipe. Aucune action ne peut être menée sans harmonisation et cohérence entre les professionnels. Ainsi, du fonctionnement de cette équipe va dépendre en grand partie la qualité des soins et accompagnements apportés aux patients, l’atmosphère générale du service et le plaisir du travail.
 
Le travail en équipe : S’entraider, communiquer, partager les informations et prévenir aussi le risque d’épuisement professionnel.
 
L’équipe pluridisciplinaire
Ainsi, l’équipe pluridisciplinaire est composée de différents corps professionnels fournissant chacun son « service » : Voici une liste de différentes professions que l’on peut retrouver aux seins des institutions (EHPAD, Foyer de vie, SAMSAH, écoles, domicile, MECS…) :
- Un directeur,
- Un chef de service,
- Un médecin coordinateur,
- Un infirmier référent,
- Des infirmiers, des aides-soignants, des aides médico psychologiques,
- Des accompagnants éducatif et social,
- Un psychologue,
- Des moniteurs, des éducateurs,
- Un ergothérapeute, un psychomotricien,
- Des agents de services hospitaliers,
- Des auxiliaires de vie sociale,
- Des auxiliaires de vie scolaire,
- Des assistants de soins en gérontologie,
- Des secrétaires de direction, médico-sociale,
- Un animateur,
- Des conseillers en insertion sociale et professionnelle,
- Des conseillers en économie sociale et familiale
- Des kinésithérapeutes,
- Des professeurs des écoles,
- Des professeurs d'écoles spécialisés
- Une orthophoniste....
 
La place des AMP-AVS-AES dans l’équipe
Ils doivent faire preuve d'adaptation et de flexibilité car ce n'est pas évident de travailler avec divers professionnels. Le but est d'apporter sa pierre à l'édifice.
Ce sont les personnes qui sont au plus près des aidés, patients, résidents, usagers, élèves... Ils vont pouvoir faire remonter des informations essentielles, capitales pour l'équipe mène à bien le projet de vie de la personne aidée. Ils ne doivent pas hésiter non plus à demander des conseils, renseignements auprès des autres professionnels de l'équipe pour se perfectionner dans leurs accompagnements. L'élément de base est la communication entre les services !

Savoir passer la main
« Passer la main » peut être tout autant négatif que positif. Quand nous ne savons plus comment « s’y prendre » avec une personne, nous pouvons adopter plusieurs comportements, dont le rejet de la personne (considéré par tous comme un travail de mauvaise qualité, y compris celui qui rejette la personne).
Nous pouvons aussi demander de l’aide aux collègues pour qu’ils prennent le relais. Ainsi, la personne aidée ne devient pas la victime des difficultés passagères de ce membre de l’équipe.
Cela suppose que chacun fasse confiance aux autres pour ne pas le juger mais l’aider. Dans de nombreux services où le travail est très éprouvant, faire une pause dans une relation avec une personne aidée permet de considérer celle-ci différemment.
 
Pour mieux travailler en équipe
La circulation de l’information entre les différents membres de l’équipe renforce la cohésion et permet un partage des tâches qui ne laisse personne, quel que soit son rôle, en dehors des décisions, à son niveau, ni en dehors du but commun à atteindre. Cette circulation des informations a lieu au cours de réunions préparées et organisées, dans un contexte précis, et permet l’implication de chacun à la vie du service et, plus largement, de l’établissement. Le soutien qu’apporte l’équipe se trouve bien dans cet élément d’intégration au groupe. Elle rend le travail effectué indispensable à l’ensemble et permet à chacun de le valoriser.
Le travail institutionnel met en évidence à la fois les dysfonctionnements et la place de chacun dans le groupe. C’est une façon possible et souvent bénéfique d’instaurer la confiance entre les membres. C’est aussi la possibilité d’harmoniser les points de vue et d’avoir une vision commune des prises en soin et accompagnements.

Conclusion
La richesse du travail en équipe tient dans la diversité des personnes. Elles ont toutes un but commun : la réussite du projet professionnel dans lequel elles sont engagées. Chacune apporte sa pierre à l’édifice en fonction de son métier respectif. Le premier bénéficiaire d’une équipe soudée est la personne aidée. Elle est au centre du système. Non seulement il est mieux soigné mais il est sécurisé par un discours cohérent. Les professionnels ont évidemment eux aussi un bénéfice à trouver du sens à leurs actions.

Vous pouvez consultez un exemple de Charte d'équipe (relations au travail), que nous pourrions parfaitement reproduire dans nos établissements, services ou institutions !


 


 
 
 



Créer un site
Créer un site